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1 août 2014

Quand le Canard s'en mêle : La banque verte se noie dans le Tage.

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A propos de notre dernier article de mardi concernant les "déboires" du CA avec la banque Espirito Santo...

L'article du 23 juillet, in extenso :

La banque verte se noie dans le Tage

En avouant, en 2012, 6 milliards d'euros de pertes sur ses investissements dans les banques d'Europe du Sud, le Crédit Agricole avait cru solder la totalité de ses factures grecques, espagnole et italiennes. Mais c'était oublier le Portugal, qui risque encore d'alourdir l'addition.

Dans les années 2010, la banque, sous l'impulsion de ses deux patrons d'alors, René Caron et Georges Pauget, avait cru malin d'investir en Europe du Sud l'argent des mutualistes hexagonaux. En Grèce, ils ont ramassé le bouillon de la décennie en rachetant l'établissement bancaire Emporiki. Bilan à l'arrivée : une gamelle de près de 10 milliards d'euros. En Espagne et en Italie, les pertes évaluées sur plusieurs années ont été tout aussi douloureuses.

A la même période, le Crédit Agricole aide la famille lusitanienne Espirito Santo à reprendre le contrôle de la banque du même nom, la BES, un temps nationalisée lors de la révolution des Oeillets. Pour le prix de son aide, il obtient 20% du capital de la holding de contrôle et cinq postes d'administrateur du premier établissement financier du Portugal. En 2012, les nouveaux dirigeants de la banque verte parviennent à se dégager quelque peu : ils vendent leurs participations dans plusieurs filiales de la banque portugaise et ne participent que symboliquement à une augmentation de capital. La situation de la BES continue de se dégrader, et, la semaine dernière, il a fallu une intervention du gouvernement et de la banque centrale portugaise pour éviter la faillite pure et simple.

En présentant les résultats 2013 du Crédit Agricole, ses patrons ont déjà dû reconnaître une perte "portugaise" de 267 millions. Mais, sa participation dans la BES est toujours évaluée à 816 millions d'euros dans ses comptes, 816 millions qui risquent fort de disparaître demain dans les flots du Tage comme d'autres milliards, hier, dans la mer Égée.

C'est décidé, j'adhère

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